J’écris habituellement des récits de vie, destinés le plus souvent à un cadre familial, donc restreint, et je n’avais jamais été confrontée à l’épineuse question de l’édition.
Cette fois-ci, j’ai été contactée pour relater un récit de voyage peu ordinaire : le périple d’un jeune sportif africain qui est remonté seul à vélo depuis sa ville (Cotonou, au Bénin) jusqu’en France, pour soutenir par des parrainages une petite association humanitaire qui lui est chère. 6500 km à vélo dans la chaleur et le vent.
Il souhaitait éditer un livre pour partager ses aventures, et encourager la jeunesse à persévérer, à se dépasser. Une fois le texte rédigé, ni lui ni moi ne savions comment nous y prendre pour arriver au produit « livre ».
J’ai contacté deux éditeurs en Suisse, qui ne m’ont jamais répondu. J’ai vu chez d’autres maisons d’édition que les délais sont longs (6 mois juste pour examiner un manuscrit et dire s’il peut présenter un intérêt !) J’ai donc prospecté sur Internet et contacté JePublie.com, qui m’a rapidement répondu. J’ai trouvé les tarifs raisonnables.
En fait, ce n’est pas si compliqué de faire une autoédition. L’éditeur nous donne les consignes pour se conformer à la loi. La titulaire de mon dossier était très aimable et réactive. Notre texte était déjà finalisé et corrigé, donc il n’y avait pas à intervenir, mais elle nous a conseillés avec compétence pour le choix du titre, la photo de couverture, la quatrième de couverture, les photos. On nous a fait une proposition de maquette pour la couverture, qui nous a plu.
Evidemment, on a toujours une appréhension lorsqu’on commande un produit de valeur sans connaître « de visu » son interlocuteur. Existe-t-il vraiment ? etc. Eh bien, nous avons été rassurés. Le livre est très joli, et nous en sommes très satisfaits.
Le tout a été bouclé dans les temps annoncés, moins de deux mois. Le seul couac a été dû à Chrono-Post, qui a laissé « en rade » un des paquets, donc il est prudent de prendre un peu de marge si on a un délai précis.
Catherine Etienne