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Amable de Baudus (1761-1822) - tome 4 : 1820-1822

Amable de Baudus (1761-1822) - tome 4 : 1820-1822
Amable de Baudus (1761-1822) - tome 4 : 1820-1822
Auteur(s) : François Richard
Editeur : JePublie
Référence : 9789999991650
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Amable de BAUDUS (1761-1822) sort enfin de l’ombre. Il le mérite. Quelle vie mouvementée ! Magistrat à Cahors, il en fut le premier maire élu sous la Révolution. Émigré, il rédigea des gazettes à Leyde et Altona, avant de fonder le Spectateur du Nord à Hambourg (1797-1802). Cette revue littéraire mensuelle, diffusée dans toute l’Europe, le mit en rapport avec Chateaubriand, Delille, Chênedollé, Rivarol, Jacobi, Charles de Villers, Klopstock, Mme de Genlis, Gentz, Charles de Vielcastel, Montlosier, Karamzine, Mme de Flahaut, l’abbé de Pradt, Esmenard, Mallet du Pan, l’abbé Marie, Laborie, Pougens, La Harpe, Lally-Tollendal, La Maisonfort et bien d’autres.

Par ailleurs, la publication d’analyses de la situation politique en Europe offrit à Amable d’entrer en contact avec Ancillon, d’Antraigues, Drake, le général Dumouriez, le duc d’Escars, Fontanes, le baron Louis, Pichegru, le chancelier Pasquier, etc. Ses observations politiques furent remarquées : Fouché l’amnistia et Talleyrand l’envoya observer le congrès de Ratisbonne. Amable y noua une amitié durable avec Metternich, et Talleyrand, satisfait, employa Amable au ministère des Relations extérieures.

En 1806, Murat, roi de Naples, emmena Amable dans son royaume comme gouverneur de ses fils. De retour en France à la Restauration, Amable, fidèle en amitié, organisa l’évasion de son ami Lavalette, ancien directeur général des Postes de l’Empire, condamné à mort. Le duc de Richelieu, autre ami d’Amable, enverra celui-ci recueillir des renseignements en Europe et le chargera de la censure de la presse. Tâche ingrate qu’il accomplira jusqu’à l’année de sa mort en 1822.

Au fil des pages de ces archives familiales inédites, on croise le père d’Amable, Hugues de Baudus, condamné à mort par Fouquier-Tinville, puis Elie de Baudus, fils d’Amable, aide de camp de Bessières, de Soult puis de Napoléon. On y trouve aussi des billets de Rivarol, de Juliette Récamier, de la reine Caroline, de Napoléon, et des centaines de lettres qui font revivre une époque, celle de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration.