Ce texte est plus un documentaire qu’une histoire romancée ; il m’a permis de découvrir l’Algérie et son histoire et aussi pour diminuer la souffrance de sa disparition, de retrouver mon père que je connaissais peu finalement.

Il s’étale sur plus de onze années et je voulais depuis longtemps vous le passer mais j’avais la pudeur de livrer une part de moi-même, la peur de l’inexactitude, l’impression que je maîtrisais quelque chose du passé tant que je le gardais à l’état inachevé et surtout l’illusion de pouvoir toujours l’améliorer d’un souvenir, d’une phrase mieux tournée comme un sculpteur polit inlassablement son œuvre avec son ciseau.

Mais, comme dit le proverbe, le mieux est l’ennemi du bien, et le temps passant inexorablement, je vous l’offre de tout mon cœur dans cet état avec ses erreurs et sa naïveté.

Qu’il puisse, au moment où vous entrez dans des phases importantes de votre propre vie, vous aider aussi à connaître votre grand-père et vous aider, si vous y croyez, à mettre des mots sur des troubles de l’âme que vous ne compreniez pas jusqu’alors et qui plongent dans l’inconscient transgénérationnel…