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Patchwork

Patchwork
Patchwork
Auteur(s) : Amélie Rodot-Djennadi
Editeur : JePublie
Référence : 9999998595

Synopsis
Bartholomée, étudiante excentrique, vit avec sa colocataire et amie d’enfance, Nadia, jeune journaliste. Toutes deux cherchent l’âme soeur sans se l’avouer et à leur manière. Au fil de leurs rencontres, elle devront mettre de côté leurs premières impressions qui sont souvent trompeuses.

Note d’intention
A travers ce film, je souhaite aborder le thème de l’absurde dans la société actuelle et les rapports humains en général sur le ton de l’humour. L’humour comme imperméable à toutes les formes d’agressions extérieures pour les personnages ; comme moyen de distraction et de détente pour le spectateur et enfin comme outil de réflexion permettant un recul par rapport au monde qui nous entoure.
Pour faire vivre ces quatre personnages principaux croisés dans leur vie quotidienne, je choisis le cinéma comme « instrument de reconstitution de la vie », la plus concrète qu’un art puisse apporter selon moi. En l’espèce des vies humaines qui se croisent sans réellement se voir. Ce qui les rassemble est le narrateur omniscient qui semble si bien les connaître. Il apparaît sous la forme d’une voix-off féminine qui nous présente chacun avec ses qualités et ses défauts, les rendant ainsi attachants.
Un autre objectif du court-métrage est pour moi de me moquer avec affection d’une jeunesse contemporaine désespérée qui a tendance à vivre dans le passé et la nostalgie de son enfance. Cela se traduit par l’utilisation des flash-back. Pour accentuer cinématographiquement la rupture entre les personnages et la société dans laquelle ils vivent, je veux jouer sur les contrastes en habillant les personnages de couleurs très vives tandis que leur environnement, en particulier les rues, la ville, paraîtra gris et terne. De même, un éclairage fort sera concentré sur les personnages pour les valoriser par rapport aux lieux, plus sombres.
Enfin un rythme soutenu, symbole d’une société pressée, sera assuré dans les dialogues par l’« excitation verbale » des personnages. Précisément lorsqu’ils tiennent un discours qui sans cela paraîtrait long.