Ce titre de ce recueil reflète l’immensité de l’expression écrite que suscite l’imaginaire guyanais.
La diversité est née de l’inspiration des co-auteurs, à travers l’histoire, la mythologie et la vie de tous les jours : décrire un monde, une société, une rencontre, avec des êtres soumis, insoumis, révoltés, sacrés, évanescents, dénaturés, sanguinaires, bons, généreux et merveilleux.
À côté de ce vaste champ du patrimoine culturel et social guyanais laissé en jachère, on trouve encore un espace forestier exploitable qui, à travers ces écrits, a laissé place à un layon tracé et jonché de 16 récits sous différentes formes :
- une histoire dans l’histoire, d’une esclave – négresse du Roi – et de sa descendance de 1770 à 1894 : Et au milieu des rives coule le temps ;
- des récits mystiques et mystérieux : Le levain des prédateurs, Le don d’Elathée, Nélia, la fille de Sinéry ; - des poèmes légers ou pénétrants : Évanescence, Fleur de mâle, Maripasoula, Temps d’amour ;
- une évocation ancestrale : Propos prêtés au chef indien Seattle ;
- un conte dont le titre à lui seul est évocateur : Conte épique de Manman Dilo ;
- des nouvelles aussi surprenantes les unes que les autres, du vécu, du contemporain : Le chevalier de onze heures, L’Évènement, Tante Hilda, Mo lenbé, Le maître des clous et Katamanssi.

Les cinq auteurs ont découvert des émotions qu’ils ont partagées au fil des échanges, des discussions, des recherches, des autocritiques, avec humour, considération, liberté et délire.
Ainsi, Apinty, Arnaud Edmond, Côme Michel, Gourdon Prisca, Tocney-Dardé Emilie invitent le lecteur à partager ces émotions, à se demander « que reste t-il encore à découvrir ? » et lui disent « à bientôt ».