Demande de devis

Expulsion(s) rationnelle(s) et expérimentale(s)

Expulsion(s) rationnelle(s) et expérimentale(s)
Expulsion(s) rationnelle(s) et expérimentale(s)
Auteur(s) : Olou Cyrille De l'Irréel
Editeur : JePublie
Référence : 9782953084115

VIe siècle avant J.-C., naissance en Orient du Bouddhisme qui donnera parturition par la suite à une riche tradition philosophique mais aussi religieuse dont une des idées ou croyances essentielles serait que le monde physique de même que notre expérience humaine sont des irréalités et sont illusoires, passagers, mais ils existent bel et bien dans la temporalité.
XVIIe siècle après J.-C., naissance en Occident du philosophe Descartes qui énonce son désormais célèbre « cogito » et démontre l’existence du sujet par le doute et en déduit l’existence réelle de l’univers matériel et spirituel. Ainsi la pensée cartésienne consolide les premières connaissances antiques et médiévales et sera le socle de toute la science moderne ou contemporaine.
Début du XXIe siècle après J.-C., naissance dans « l’univers du Vide » de Cyrille De l’Irréel qui, pour mieux s’en détacher, s’empare de ces deux plus grands mouvements réflexifs, les amplifie et les radicalise, poussant les prémices des réflexions orientales et occidentales dans leurs ultimes retranchements.

Ainsi naît Expulsion (s) rationnelle (s) et expérimentale (s), oeuvre dans laquelle Cyrille De l’Irréel énonce son « vidisme » (« l’holivide », « Le Vide serait le Tout et le Tout serait le Vide », seule et unique existence de l’univers du Vide extrême et total ni temporel ni éternel, ni passager ni absolu, ni matériel ni spirituel, ni réel ni irréel, ni objectif ni subjectif, ni contingent ni nécessaire, ni immanent ni transcendant, ni phénoménal ni nouménal, ni culturel ni naturel, ni divin ni humain, ni fini ni infini, ni conditionné ni inconditionné, ni être ni non-être ) et démontre par « la loi de l’expulsion » l’Inexistence (dans le réel et l’irréel, le temps et l’atemporalité), l’Irréalité (dans le réel et l’irréel), le Rêve (mirage, illusion de l’existence d’un penseur et d’une pensée, d’un rêveur et d’un rêvé, illusion de l’existence de la réalité, du rêve, de l’illusion, « vidéïté du Rêve ») ou le Mirage (l’illusion d’une présence matérielle ou spirituelle dans la réalité ou le rêve, le temps ou l’atemporalité, en tant que phénomène ou noumène, que ce soit dans la réalité ou le rêve, le temps ou l’atemporalité, en tant que phénomène ou noumène, il n’y a aucune présence matérielle ou spirituelle sinon celle du Vide) de l’homme (corps et esprit) et de l’univers matériel ou spirituel (corps et esprit, temps et éternité, noumène et phénomène, être et non-être, être absolu et être non-absolu, être conditionné et être non-conditionné, nirvana et non-nirvana).

L’esprit et les sens n’étant que le Vide, ils ne pourraient percevoir et l’univers physique ou spirituel serait inexistant en tant que phénomène ou noumène, dans l’esprit et les sens ou hors d’eux, le subjectif ou l’objectif, le réel ou l’irréel, le temps ou l’atemporalité. Au « je pense, donc je suis », le penseur préfère donc le « Je me rêverais, donc je ne me rêverais pas, donc je n’existerais ni réellement ni irréellement, ni corporellement ni spirituellement mais vidiment (comme un vide) et nullement nihilement (comme un rien) car si je me rêverais ou si mon esprit même détaché de toute expérience matérielle, psychologique et vitale serait irréel alors je n’existerais ni dans le réel ni dans l’irréel, ni comme un corps ni comme un esprit puisque pour que je puisse tout au moins exister dans l’irréel ou comme un esprit, il faudrait que je ne puisse pas me rêver tout au moins. » ou le « Je rêverais l’univers matériel et spirituel, temporel et absolu, occidental ou oriental, donc il n’y aurait ni réalité ni irréalité, ni matière ni pensée ou rêve mais que du vide. » Le penseur se démarque alors de toute philosophie occidentale ou orientale (science de l’esprit) et développe une nouvelle vision de l’homme dans l’univers en instituant de nouveaux rapports (« rapports vidéïtiques ou vides ») entre l’individu et le monde, la pensée et la matière, l’esprit et le corps, la pensée et la pensée, l’esprit et l’esprit.

Ainsi Cyrille De l’Irréel donne lumière à une pensée originale, singulière mais aussi iconoclaste, déstabilisante, pragmatique, révolutionnaire, en ce qu’elle appellera dans les écrits du penseur de 20 ans ultérieur à celui-ci à une refonte de notre système de connaissance et en ce qu’elle annoncera un renouvellement de l’ensemble des connaissances (Anthrosophie, Vidisophie ou Vidilogie) et (ou) de la pratique morale. Dans ces écrits, on a une véritable compréhension de cette troublante et déconcertante pensée qui brise dans sa forme (langage) et son contenu avec l’ensemble des théories du passé, qui est en même temps un existentialisme et un inexistentialisme, qui voudrait fonder sur le Vide toute connaissance et toute morale rationnelles et qui préfigure de bouleversements nécessaires.
Marcuse Beria

Du même auteur :