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Terre de Gloire

Terre de Gloire
Terre de Gloire
Auteur(s) : Salomon Benzaquen
Editeur : JePublie
Référence : 9782953810929
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Le présent ouvrage rappelle les innombrables débats qui eurent lieu au XVIIe et au XVIIIe siècle à propos du statut des juifs d’exil présents en Israël, et plus précisément à Jérusalem, à l’époque des fêtes. Devaient-ils être assimilés aux Israéliens et ne célébrer qu’un seul jour de fête ou, au contraire, conserver leur statut pseudoétranger et faire deux jours ? Quid du statut de l’Israélien une fois à l’étranger, toujours durant la période des fêtes ? L’ouvrage théorique du Pr. Meïr Benayahou sert ici de trame à une problématique essentielle, celle de la terre d’Israël, et du rôle ontologique que des siècles de maîtres inspirés lui ont réservé.
Paradoxalement, cette distinction repose, en permanence, le statut très particulier d’une terre que les prophètes ont qualifiée de « Terre de Gloire » et de centre du monde alors que rien de tangible ne la destinait, apparemment, à un tel sort. Ainsi, cette terre, sans or ni pétrole, et qui devait être un facteur d’union et de réunion du peuple juif, se trouva, avec l’exil, discriminer entre les uns et les autres et autoriser des débats interminables sur son statut théorique. D’aucuns ont même cru voir, dans le destin extraordinaire de cette terre promise, mais qui paradoxalement n’appartint jamais à personne, la structure formelle du Tétragramme dont les quatre lettres ont, de tout temps, décrit plus une réalité dialectique qu’une forme d’unité absolue. En ce sens, la terre d’Israël demeure une terre de tension dont l’occupation naturelle ne saurait se décliner au travers des mécanismes politiques, toujours primaires, de la nationalité, ou encore dans l’illusion sociale ou économique de telle ou telle obédience. Son véritable destin demeure spirituel et il convient que chaque juif s’en persuade et tente de construire, chaque jour, ce rapport univoque à la terre.
Le lait et le miel dont les textes l’avaient gratifiée, seraient-ils, quelque part, plus virtuels que réels ?